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RécréationOdilon-Jean Perier

Muse des champs je vous rejoins.
Ouvrez votre aile, mon amie,
nous allons conquérir la pluie
et mille foudres dans les foins.

Ce minuit pâle, je l’accueille,
où le peuplier des jardins
hésite, se plie, et soudain,
pêche la lune au ras des feuilles.

Mais demain, ma fidèle amie,
ivres de verdure et d’émoi,
nous célébrerons les prairies,
nous nous baignerons dans les bois.

Et si les flûtes de la vie
aux cris du seigle ont répondu,
je vous dirai, sans ironie,
que ce Dimanche m’était dû.

La vertu par le chant

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Publié dansOdilon-Jean PerierPoètes

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