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RondelAlbert Glatigny

Mademoiselle Valentine
A les yeux clairs et le teint blanc ;
Comme un calice étincelant,
Elle ouvre sa bouche enfantine.

Le rondeau, le sonnet galant
Semblent croître sous sa bottine ;
Mademoiselle Valentine
A les yeux clairs et le teint blanc.

Son épaule ondule, mutine
Et pareille au flot nonchalant,
Et vous l’adorez en tremblant,
Ô mon coeur ! vous qu’elle piétine.
Mademoiselle Valentine
A les yeux clairs et le teint blanc !

Les Vignes folles

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Publié dansAlbert GlatignyPoètes

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