Aller directement au contenu

RuePierre Reverdy

Il faudrait passer là devant
Paroles que le vent emporte

Combien nous faudra-t-il de temps

Encore une minute et je suis là
Je reste seul contre la porte

Les arbres auront frissonné
Si un nuage lourd s’arrête

Devant la porte refermée

Et sous le ciel
Les heures passent

Moi j’oublierai même mon nom
Sur le trottoir où ils sont nés

Les oiseaux crient
D’autres voix roulent

La cloche s’est mise à sonner
Et toutes les têtes qui tournent

En s’en allant m’auront parlé

Pierre Reverdy
Lieux

Lectures : 0
Publié dansPierre ReverdyPoètes

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *