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Saigon : entre un ciel d’escarbouclePaul-Jean Toulet

Saigon : entre un ciel d’escarboucle
Et les flots incertains,
Du bruit, des gens de fièvre teints ;
Sur le sanglant carboucle.

Et, seule où l’oeil se recréât,
Pendait au toit d’un bouge
L’améthyste, dans tout ce rouge,
D’un bougainvilléa :

Tel aujourd’hui, sous la voilette,
Calice double et frais,
Mon regard vous boit à longs traits,
Beaux yeux de violette.

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Publié dansPaul-Jean TouletPoètes

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