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SalinumCharles-Marie Leconte De Lisle

(Études latines, XII)

Le Souci, plus léger que les vents de l’Épire,
Poursuivra sur la mer les carènes d’airain ;
L’heure présente est douce : égayons d’un sourire
L’amertume du lendemain.

La pourpre par deux fois rougit tes laines fines ;
Ton troupeau de Sicile est immense ; et j’ai mieux :
Les Muses de la Grèce et leurs leçons divines,
Et l’héritage des aïeux.

Poèmes antiques

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Publié dansCharles-Marie Leconte De LislePoètes

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