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SilencePierre Reverdy

On parlait encore là derrière

Des hommes passaient deux à deux

C’était peut-être une prière

Qui montait des cœurs du milieu

Entre les murs de la clairière

Une voix qui tinte sur l’eau

L’oiseau prend un autre chemin

Et réveillée par le matin
La tête sombre

Personne ne connaît le nombre

De ceux qui passent

Entre le mur et le jardin
Quand le soir devient dur et tombe

Au loin

On entend le sifflet d’un train

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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