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SilenceGeo Norge Georges Mogin

Le gel au regard ouvert
Sur

Pair, les plus tristes pierres
Et les géantes fougères ;
Ce qui bouge dans le fond
Du cœur, dans le fond des guerres.
L’amour, les rapides anges
Qui visitent les cités.
Les insectes musicaux
Dans les plaines de l’été.
Temps infini, plage unie.
Dieu même encore effacé
Par les murs de sa clarté.
Dieu surpris de te créer.
O silence du poète.

Norge

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Publié dansGeo Norge Georges MoginPoètes

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