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SoldatsPierre Reverdy

Après la charge, après la ronde je rentre dans ma chambre dont la porte demeure ouverte.
Un autre soldat que moi dort dans la même pièce.
Quand je me réveille, en sursaut, j’ai peur. Quelqu’un parle haut. Je croyais être seul et une main touchait la mienne.
Le même cauchemar qui nous unissait nous réveilla.

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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