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Son désordre était charmantAlbert Merat

Son désordre était charmant :
On eût dit beaucoup de fées
Dans un tourbillonnement
Légères et décoiffées.

Seule, elle, faisait cela ;
Je riais de la voir rire.
— Un jour elle s’envola :
Puisse l’air bleu la conduire !

Bien souvent j’ai découvert,
Tout en cherchant autre chose,
Du fil dans un livre ouvert
Et, dans mes vers, un nœud rose.

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Publié dansAlbert MeratPoètes

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