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Sur HomèreNicolas Boileau

Quand, la dernière fois, dans le sacré vallon,
La troupe des neuf sœurs, par l’ordre d’Apollon,
Lut l’Iliade et l’Odyssée ;
Chacune à le louer se montrant empressée :
Apprenez un secret qu’ignore l’univers,
Leur dit alors le dieu des vers :
Jadis avec Homère, aux rives du Permesse,
Dans ce bois de lauriers où seul il me suivait,
Je les fis toutes deux, plein d’une douce ivresse.

Je chantais, Homère écrivait.

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Publié dansNicolas BoileauPoètes

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