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Sur la fin de son cours le Soleil sommeillaitFrancois Tristan Lhermite

Sur la fin de son cours le Soleil sommeillait

Et déjà ses coursiers abordaient la marine,

Quand Élise passa dans un char qui brillait

De la seule splendeur de sa beauté divine.
Mille appas éclatants qui font un nouveau jour

Et qui sont couronnés d’une grâce immortelle,

Les rayons de la gloire et les feux de l’amour

Éblouissaient la vue et brûlaient avec elle.
Je regardais coucher le bel astre des cieux,

Lorsque ce grand éclat me vint frapper les yeux,

Et de cet accident ma raison fut surprise.
Mon désordre fut grand, je ne le cèle pas.

Voyant baisser le jour et rencontrant Élise,

Je crus que le Soleil revenait sur ses pas.

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Publié dansFrancois Tristan LhermitePoètes

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