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Sur la mort – AssuranceLaurent Drelincourt

Quel est ce Monstre horrible, et sans Chair, et sans Yeux,
Qui d’une Faus armé, grans et petits menace
Et qui, d’un pié superbe, également terrasse,
Et le riche, et le pauvre, et le jeune, et le vieus ?

Chrétien, voy sans horreur cet objet odieus :
Voy, sous son Masque affreus, de ton Sauveur la Face,
Voy, dans sa dure Main des nouvelles de Grace,
Et, sous son Manteau noir, la Lumière des Cieus.

L’inevitable coup de sa Faus meurtriere
Termine, avec tes jours, ta penible Carrière ;
Et fait voler ton Ame au Séjour de la Paix.

Ainsi, le Châtiment, dont l’Ofense est suivie,
Porte un vieus nom, contraire à ses nouveaus effets ;
La Mort n’est, maintenant, qu’un Passage à la Vie.

Sonnets chrétiens

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Publié dansLaurent DrelincourtPoètes

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