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Sur l’herbePaul Verlaine

L’abbé divague. Et toi, marquis,
Tu mets de travers ta perruque.
Ce vieux vin de Chypre est exquis
Moins, Camargo, que votre nuque.

Ma flamme … Do, mi, sol, la, si.
L’abbé, ta noirceur se dévoile !
Que je meure, mesdames, si
Je ne vous décroche une étoile !

Je voudrais être petit chien !
Embrassons nos bergères, l’une
Après l’autre. Messieurs, eh bien ?
Do, mi, sol. Hé ! bonsoir la Lune !

Fêtes galantes

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Publié dansPaul VerlainePoètes

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