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TantClaude Roy

Tant je l’ai regardée caressée merveillée et tant j’ai dit son nom à voix haute et silence le chuchotant au vent le confiant au sommeil tant ma pensée sur elle s’est posée reposée mouette sur la voile au grand large de mer que même si la route où nous marchons l’amble ne fut et ne sera qu’un battement de cil du temps qui oubliera bientôt qu’il nous a vus ensemble je lui dis chaque jour merci d’être là

et même séparés son ombre sur un mur s’étonne de sentir mon ombre qui l’effleure

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Publié dansClaude RoyPoètes

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