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Torpeur de l’histoireAime Cesaire

entre deux bouffées d’oiseaux personnels

l’hébétude et la route à mi-côte

gluante d’un sperme cétacé

le malheur au loin de l’homme se mesure aux silences

de ce volcan qui survit en clepsydre aux débris

de son courage

la chose à souhaiter c’est le vent

je me mets sur le passage du vent

pollens ou aile je me veux piège à vent

jouet du vent

guette du vent méprisant ah ! cette route à mi-côte et son surplus solide j’attends

j’attends le vent

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Publié dansAime CesairePoètes

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