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ToujoursAntoine Fontaney

L’hiver peut flétrir le feuillage,
La fleur peut renaître au printemps
Le soleil de ton ermitage
Sera mon soleil en tout temps.
L’heureux lien qui nous enchaîne
A ranimé mon cœur vieilli :
Oui, le monde a changé de scène,
C’est par toi qu’il s’est embelli.

J’égarais mon adolescence
Dans de vains rêves de bonheur ;
Tu m’apparus, et ta présence
Réalisa leur douce erreur.
Dans mon cœur où tout les ramène,
Leur charme n’est point affaibli :
Oui, le monde a changé de scène,
C’est par toi qu’il s’est embelli.

Dans les cités, dans le village,
Partout il nous luit de beaux jours ;
Les lambris comme le feuillage
Prêtent leur ombre à nos amours.
Près de toi, que l’heure incertaine
S’enfuit avec un doux oubli !
Oui, le monde a changé de scène,
C’est par toi qu’il s’est embelli.

Depuis que, confondant nos âmes,
Le temps les voulut réunir,
Il a vu mourir bien des flammes
Et bien des nœuds se désunir ;
Mais son cours en vain nous entraîne
Notre horizon n’a point pâli :
Oui, le monde a changé de scène,
C’est par toi qu’il s’est embelli.

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Publié dansAntoine FontaneyPoètes

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