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Toujours GênéPierre Reverdy

Qui m’a révélé l’endroit précis. Le ciel où les deux murs se joignent. L’angle où l’on est à l’abri ?
Par-dessus, le vent emporte la terre qui se déplace. Quelques nids sont tombés et l’on entend des cris qui viennent des fenêtres. C’est là qu’on attend. C’est de là

qu’on regarde et qu’on nous surprend. L’affreuse tête qui se balance sur le toit en ricanant !
Ni le mur ni les arbres ne sont assez grands.
Et déjà vous commencez à rougir plus que moi-même. Allons-nous-en.
Quand la lampe n’est pas encore éteinte, quand le feu commence à pâlir et que le soleil se cache, il y a quand même dans la rue des gens qui passent.

Pierre Reverdy

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Publié dansPierre ReverdyPoètes

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