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Un printemps magique naîtraJacques Prevel

Un printemps magique naîtra

De l’horreur brisée

L’horreur c’était la glace sur le fer

La neige immaculée et le sang coagulé sur le fer

L’angoisse asymétrique sur nos faces

Comme un même délire obscène

Une vengeance de l’incommensurable attente

Du poison d’un impossible apaisement

Et le printemps sera comme un noyé

Décomposé par un trop long séjour

De l’inaccessible sommeil

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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