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ValvinsPaul Valery

Si tu veux dénouer la forêt qui t’aère

Heureuse, tu te fonds aux feuilles, si tu es

Dans la fluide yole à jamais littéraire,

Traînant quelques soleils ardemment situés
Aux blancheurs de son flanc que la Seine caresse

Émue, ou pressentant l’après-midi chanté,

Selon que le grand bois trempe une longue tresse,

Et mélange ta voile au meilleur de l’été.
Mais toujours près de toi que le silence livre

Aux cris multipliés de tout le brut azur,

L’ombre de quelque page éparse d’aucun livre
Tremble, reflet de voile vagabonde sur

La poudreuse peau de la rivière verte

Parmi le long regard de la Seine entr’ouverte.

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Publié dansPaul ValeryPoètes

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