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Ville creusée au burin des larmesJacques Prevel

Ville creusée au burin des larmes et des cris de

haine

Je connais ton labyrinthe menaçant

Je connais la perte de tes détours

Car j’ai fait éclater mon cœur

Dans ton tourbillon de sanglots

il ne me reste qu’à forger ce coin d’acier

A la fureur destructrice où se rejoignent les lamentations

Du fleuve souterrain de l’espace

Comme une fresque qui se refléterait dans le miroir

De ma furieuse survie

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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