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Vous êtes mort un soirAnna de Noailles

Vous êtes mort un soir à l’heure où le jour cesse.
Ce fut soudain. La douce et terrible paresse
En vous envahissant ne vous a pas vaincu.
Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe.
Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe,
Et la plus morte mort est d’avoir survécu.

L’honneur de souffrir

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Publié dansAnna de NoaillesPoètes

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