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Vous qui n’ensorcelez les troupes vagabondesChristofle De Beaujeu

Vous qui n’ensorcelez les troupes vagabondes,
Mais toujours tourmentés, endurez tant de maux,
Voyez tant seulement baigner les animaux,
Et détournez vos yeux de ces sacrées ondes.

Gardez l’orage saint, ce sont les Nymphes blondes,
Actéon cerf fuyant, après tant de travaux
Fut enfin dévoré, et court par monts et vaux
Encore celuilà des cavernes profondes.

Indigne fut Saunio, de ces vertes vallées,
Indigne fut Siphos, des âmes recélées,
Dans les joncs verdoyants des éternels palus.

Indigne fut Cheron, de l’ancienne Prêtresse,
Indigne fut l’amant de la divine tresse,
Et du ruisseau fatal, où baigne Tantalus.

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Publié dansChristofle De BeaujeuPoètes

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